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samedi 12 décembre 2015

Un arbre…

Il peut pousser tout seul…Mais si on le plante, on l’observe, on en prend soin; lorsqu’il grandit, l’on dit qu’il pousse. Il pousse pour un jour nous donner de l’ombre, nous charmer de ses couleurs pendant trois saisons, murmurer ou chanter sous le souffle du vent entre ses branches et dans ses feuilles, vibrer sous la brise, accueillir les oiseaux, les chats, les écureuils qui s’y disputent un territoire, laisser les enfants y grimper et même, innocemment s’y construire un abri pour jouer au cowboy; on y accrochera même une balançoire de fortune.

L’arbre pousse et pousse; il poussera sur ses racines pour résister aux bourrasques, sur ses radicelles pour se nourrir, sur ses branches pour prendre sa place et s’épanouir, sur ses bourgeons et ses feuilles au printemps. À l’automne, il poussera sur ses feuilles afin qu’elles tombent, car il faut qu’elles tombent : la sève des feuilles pourrait geler en hiver parce que leur forme est fine et large; cela ferait exploser les cellules et les petits canaux de la sève. Comment un arbre peut-il savoir cela ?

Un règlement municipal exige un arbre, au moins, en façade d’une résidence; heureusement que certains citoyens en ont deux ou trois… Le plus triste, c’est que l’on ne se gêne pas pour en abattre inutilement et les espaces verts ont été les premières victimes du développement urbain. Les développeurs ne savent sans doute pas que, selon ARBOQUÉBEC, ‘’la vie a commencé avec les plantes et que sans le couvert boisé de notre planète qui regroupe 300 000 espèces végétales, la vie animale telle que nous la connaissons n’aurait jamais existé.’’

Poursuivons la lecture de cet article d’ARBOQUÉBEC 

‘’Écologiquement, l’arbre remplit plusieurs fonctions : il produit de l’oxygène, purifie l’air, est synonyme de diversité biologique, lutte contre l’érosion du sol, améliore la qualité de l’eau, participe à la régularisation des écarts extrêmes de température, nous protège contre la chaleur, la pluie, le vent et le bruit; il peut améliorer les sites arides et perturbés et se révèle un attrait pour la faune.
Esthétiquement, l’arbre est un élément architectural à part entière et peut servir d’écran.
Socialement, l’arbre exerce sur nous des effets psychologiques, améliore notre qualité de vie, orne notre milieu, favorise l’activité de plein air, joue un rôle d’éducation environnementale et en médecine végétale.
Économiquement, il est un moteur rentable en arboriculture et en horticulture, en productions sucrière et fruitière, un attrait touristique, un économiseur d’énergie et il profite à l’industrie forestière. Il est aussi un inhibiteur d’accidents et contribue à la plus-value financière d’une propriété.’’

Un arbre, c’est la force, la liberté, la ténacité, l’harmonie, la patience…et la paix; c’est enfin  l’espoir qu’on le laissera grandir et vivre.

Armand Labbé, septembre 2015
membre du Cercle d'écriture Encr'âge 
de la Bibliothèque Marie-Victorin de L'Ancienne-Lorette

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