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mercredi 11 mai 2016

Activité de financement 2016 durant la période de migration dans le boisé

Dans le cadre du Grand Défi QuébecOiseaux les 20 (à partir de 17h00) et 21 mai (fin 17h00) prochain, Les oiseaux LOREttains (LORE : zone comprise entre l'œil et la base du bec, parfois colorée ou forme une ligne) feront l'inventaire des oiseaux en migration dans le boisé...et pour cette 3e édition, aux limites de la ville de l'Ancienne-Lorette. Nous aurons un point de rassemblement dans le secteur du boisé de l'entrée de la rue Fabre et Écho (pancarte mise à jour régulièrement sur les observations).
Notre objectif est également double: recenser le plus grand nombre d'espèces d'oiseaux pendant 24 heures (objectif 70 espèces, 55 l'année dernière et 39 à la 1ère édition) et recueillir les dons que les généreux donateurs que vous êtes voudront bien offrir et qui seront partagés entre les 2 organismes que nous soutenons, i.e. le Regroupement QuébecOiseaux et l'organisme le Comité des boisés lorettains).
Alors, que vous soyez résidents, passionnés du boisé ou observateurs d'oiseaux, je vous invite à soutenir notre équipe et indirectement, les 2 organismes à qui vos dons seront versés. 
En cliquant ce lien vous verrez la composition de l'équipe et la marche à suivre pour vos dons
Et plus nous aurons d’appuis, plus notre équipe a de chances de gagner le premier prix! Et en faisant un don, vous pouvez aussi gagner un prix.
L'équipe «Les oiseaux LOREttains» vous remercie et vous souhaite de belles observations.
Bruno Tremblay et Jean-Michel Lagueux-Tremblay
L'Ancienne-Lorette

Jean-Michel
Bruno
Pancarte des observations (triangle jaune)
mises à jour régulièrement
(secteur rue Fabre)
Pour cette 3e édition,
en plus du secteur du boisé, 
nous observerons aussi aux limites 
du territoire de la ville

jeudi 28 avril 2016

Monologue d’un arbre seul



Nous étions une forêt, mes racines me l’ont raconté. Elles m’ont parlé des oiseaux, des fleurs du sous-bois et même de certains humains. Ils ont commencé à abattre quelques arbres, les ancêtres et les plus solides en premier, pour bâtir leurs maisons. Elles poussaient comme les trilles rouges au printemps.


Les années sont passées et la forêt est devenue un bosquet encadré de maisons et de rues. Les oiseaux et les enfants l’animaient. Un jour, au début d’un printemps, quelques personnes ont exploré  le bosquet et l’une d’entre elles a dit : « Si on en faisait un parc, il y a de plus en plus d’enfants dans le quartier ». Quelques semaines plus tard, des ouvriers ont coupé des arbres pour créer un espace pour les balançoires, les carrés de sable, les glissoires, les bacs à fleurs et les bancs. Ils ont même ajouté quelques arbustes pour faire joli. Le parc grouillait d’activités, les mamans parlaient assises sur les bancs pendant que la marmaille s’amusait. J’étais là, à peine plus haut que les bambins qui me côtoyaient.


J’ai grandi, les enfants aussi. La vie a quitté le parc en même temps que les enfants sont partis vers les écoles. Des immeubles voisins ont été démolis. Voyant le terrain nettoyé, je me suis pris à rêver qu’on y planterait des arbres. Un matin, de lourds camions transportant d’énormes machines d’un jaune éclatant ont envahi le terrain. Dans un bruit infernal, du lever du jour au coucher du soleil, les travailleurs, casques blancs et casques jaunes, s’affairaient. Un centre commercial a rapidement occupé presque tout l’espace. Des hommes, les casques blancs, ont arpenté le parc. Je les ai entendus dire : « C’est un espace perdu, inutilisé à sa juste valeur. Nous pourrions le transformer en stationnement. La clientèle du centre va croitre, ce sera nécessaire. » Un stationnement, des mètres et des mètres carrés d’asphalte pour les voitures! Les balançoires, les bancs, les bacs à fleurs, tout a disparu. Ils ont coupé les arbres. Ma vigueur et mes petits fruits rouges m’ont sauvé. « Il est beau, vigoureux, il témoignera de l’occupation antérieure du terrain. »


Une clôture et un carré de gazon, voilà tout ce qu’il me reste. Les consommateurs pressés ne me voient même pas. Seuls les oiseaux animent mon feuillage de leur gazouillis et se nourrissent de mes fruits dont ils répandent les graines sur quelques terrains vagues ou dans des arrière-cours. 


Quand mes racines seront desséchées par tant d’asphalte, qu’aucun bourgeon ne succédera à mes feuilles à l’automne, que le printemps  ne réveillera plus ma sève, par mes fruits dispersés çà et là, j’entrerai dans la continuité.


                                                                                Jocelyne Picard
                                                                                Avril 2016


samedi 12 décembre 2015

Un arbre…

Il peut pousser tout seul…Mais si on le plante, on l’observe, on en prend soin; lorsqu’il grandit, l’on dit qu’il pousse. Il pousse pour un jour nous donner de l’ombre, nous charmer de ses couleurs pendant trois saisons, murmurer ou chanter sous le souffle du vent entre ses branches et dans ses feuilles, vibrer sous la brise, accueillir les oiseaux, les chats, les écureuils qui s’y disputent un territoire, laisser les enfants y grimper et même, innocemment s’y construire un abri pour jouer au cowboy; on y accrochera même une balançoire de fortune.

L’arbre pousse et pousse; il poussera sur ses racines pour résister aux bourrasques, sur ses radicelles pour se nourrir, sur ses branches pour prendre sa place et s’épanouir, sur ses bourgeons et ses feuilles au printemps. À l’automne, il poussera sur ses feuilles afin qu’elles tombent, car il faut qu’elles tombent : la sève des feuilles pourrait geler en hiver parce que leur forme est fine et large; cela ferait exploser les cellules et les petits canaux de la sève. Comment un arbre peut-il savoir cela ?

Un règlement municipal exige un arbre, au moins, en façade d’une résidence; heureusement que certains citoyens en ont deux ou trois… Le plus triste, c’est que l’on ne se gêne pas pour en abattre inutilement et les espaces verts ont été les premières victimes du développement urbain. Les développeurs ne savent sans doute pas que, selon ARBOQUÉBEC, ‘’la vie a commencé avec les plantes et que sans le couvert boisé de notre planète qui regroupe 300 000 espèces végétales, la vie animale telle que nous la connaissons n’aurait jamais existé.’’

Poursuivons la lecture de cet article d’ARBOQUÉBEC 

‘’Écologiquement, l’arbre remplit plusieurs fonctions : il produit de l’oxygène, purifie l’air, est synonyme de diversité biologique, lutte contre l’érosion du sol, améliore la qualité de l’eau, participe à la régularisation des écarts extrêmes de température, nous protège contre la chaleur, la pluie, le vent et le bruit; il peut améliorer les sites arides et perturbés et se révèle un attrait pour la faune.
Esthétiquement, l’arbre est un élément architectural à part entière et peut servir d’écran.
Socialement, l’arbre exerce sur nous des effets psychologiques, améliore notre qualité de vie, orne notre milieu, favorise l’activité de plein air, joue un rôle d’éducation environnementale et en médecine végétale.
Économiquement, il est un moteur rentable en arboriculture et en horticulture, en productions sucrière et fruitière, un attrait touristique, un économiseur d’énergie et il profite à l’industrie forestière. Il est aussi un inhibiteur d’accidents et contribue à la plus-value financière d’une propriété.’’

Un arbre, c’est la force, la liberté, la ténacité, l’harmonie, la patience…et la paix; c’est enfin  l’espoir qu’on le laissera grandir et vivre.

Armand Labbé, septembre 2015
membre du Cercle d'écriture Encr'âge 
de la Bibliothèque Marie-Victorin de L'Ancienne-Lorette

mercredi 19 août 2015

Mon arbre

Tu n’es peut-être pas le plus spectaculaire de ta race, 
ni le plus majestueux, 
mais tu es celui que nous avons choisi, 
il y a environ trente-cinq ans, 
pour faire partie de notre environnement 
avec deux bouleaux, lesquels sont morts depuis. 
Dès ton départ de la forêt natale de Manseau, 
tu as subi des assauts répétés : 
sels de dégivrage et détritus de toutes sortes déversés sur tes flancs 
sans que tu n’en sois trop affecté, signe évident de ta robustesse. 
Ton tronc strié gris foncé et ta proche parenté avec l’érable à sucre 
t’ont sans doute valu ce nom d’érable noir.

Dès les premières semaines d’octobre, 
tu te présentes sous ton meilleur jour : 
tes feuilles trilobées d’un or tirant sur l’orangé font ressortir 
les dégradés de mauves et d’écarlates des alentours; 
elles deviennent translucides et pâlissent peu à peu 
sous l’effet des gels successifs et des jours qui raccourcissent. 
Puis, après quelques journées de grand vent, 
tu te dénudes complètement, laissant à ton pied 
un épais tapis de feuilles qui ravissent les enfants 
et fournissent un engrais précieux pour le gazon 
ainsi qu’une protection hivernale sur les vivaces des plates-bandes.

Lorsqu’une légère brise secoue tes branches 
et que le soleil y joue à cache-cache, 
tu dessines sur les murs du salon de jolies arabesques. 
Tu es tout simplement magistral, 
quand ta silhouette aux longs bras tentaculaires 
se profile sur le fond fugace 
de ces fameux couchers de soleil automnal.

Quelque part en novembre ou décembre, 
tu te drapes d’une superbe parure ouateuse 
qui s’effilochera sous les chauds rayons du jour, 
en attendant une prochaine bordée de neige 
qui t’enveloppera de nouveau.

Si talentueux qu’il soit, l’artiste ne peut reproduire 
toute ta magnificence à travers les saisons; 
tu es une œuvre d’art qui évolue jour après jour devant nos yeux.
    Comme chez tous les géants de ton espèce, 
tes autres attributs se révèlent aussi fort précieux.

Devant la fenêtre principale, fidèlement, 
tu montes la garde en courbant légèrement ta cime 
vers notre demeure sous l’effet des vents dominants. 
Quand j’écarte les rideaux au réveil, 
tu m’indiques la force et la direction du vent 
et parfois même, le temps qu’il fera.

Tu constitues le climatiseur hors pair 
qui nous protège des ardeurs du soleil en été 
et laisse passer sa chaleur bienfaisante en hiver.

Quel précieux système anti-pollution 
vous représentez, toi et tes semblables! 
Tu absorbes les gaz carboniques, 
tandis que les autres polluants constituent un défi pour ta survie.

Au printemps, tu es l’hôte apprécié des passereaux. 
Les merles, particulièrement, semblent rechercher ta ramure 
quand vient le temps de construire leur nid. 
Quel plaisir alors de découvrir 
ces nouveaux voisins et d’épier leurs ébats!

                    En été, ton énorme bouquet de feuilles matures 
forme un écran naturel 
qui nous garde à l’abri des regards indiscrets.

           Durant toutes ces années, tu as été le témoin silencieux 
des événements heureux et malheureux 
qui ont jalonné  notre vie familiale. 
Que d’histoires tu pourrais raconter sur chacun de nous!

        Puisqu’une grande longévité caractérise ton espèce, 
il y a fort à parier que tu veilleras encore longtemps sur notre maison, 
même quand nous l’aurons quittée 
et qu’une autre famille y aura élu domicile.

               Graciette Provost-Tremblay             
(Novembre 2014)
membre du Cercle d'écriture Encr'âge 
de la Bibliothèque Marie-Victorin de L'Ancienne-Lorette

dimanche 10 mai 2015

Distribution d'arbres le 23 mai


Aussi, le vendredi 22 mai en fin de journée jusqu'au lendemain après-midi le 23 mai, il est possible de contribuer à notre cueillette de fonds en commanditant l'équipe Les oiseaux LOREttains (en ligne ou sur place) qui sera dans le secteur de l'entrée de la rue Fabre pour recenser en 24 heures le plus d'espèces d'oiseaux possibles dans tout ce bel habitat qu'est le Parc de la rivière.
Compilation finale: compte rendu des 22 et 23 mai Liste des espèces observées en équipe

mardi 28 avril 2015

Convocation à l'assemblée générale annuelle


Bonjour à tous les membres,

Par la présente, vous êtes invités à l’assemblée générale annuelle du Comité des boisés lorettains. Nous devons réfléchir ensemble sur l’avenir de notre comité, sa forme, ses objectifs et son plan d’action.


L’assemblée aura lieu le mercredi 27 mai 2015, 19h30, à la salle des Chevaliers de Colomb, 1300 rue des Loisirs-est, porte 2.

Il sera possible de devenir membre le soir même, au coût de 5$ à vie. Seuls les membres auront droit de parole, pourront élire les dirigeants et participer aux décisions.


Au plaisir de vous rencontrer pour échanger ensemble !

 

Dominique Lagueux, présidente


COMITÉ DES BOISÉS LORETTAINS

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

27 MAI 2015, 19H30

SALLE DES CHEVALIERS DE COLOMB

1300, rue des Loisirs E, L'Ancienne-Lorette

PROJET D’ORDRE DU JOUR

1)      MOT DE BIENVENUE DU PRÉSIDENT
2)      OUVERTURE DE L’ASSEMBLÉE
3)      ADOPTION DE L’ORDRE DU JOUR
4)      ADOPTION DU PROCÈS VERBAL (21 MAI 2014) 
5)      RAPPORT DU TRÉSORIER
6)      RAPPORT DU PRÉSIDENT
7)      PÉRIODE DE QUESTIONS
8)      ÉLECTION
8.1 NOMINATION DU PRÉSIDENT D’ÉLECTION
8.2 NOMINATION DU SECRÉTAIRE D’ÉLECTION
8.3 IDENTIFICATION DES POSTES À COMBLER
8.4 OUVERTURE DES MISES EN CANDIDATURE
8.5 FERMETURE DES MISES EN CANDIDATURE
8.6 TENUE DU VOTE
8.7 IDENTIFICATION DES NOUVEAUX ADMINISTRATEURS
9)      PERSPECTIVES POUR 2015-2016
10) DIVERS

11) FERMETURE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE